
Versement libératoire de l’impôt sur le revenu : c’est quoi ?
Une fois n’est pas coutume, je vais aujourd’hui vous parler d’impôt (eh oui, être entrepreneur, c’est aussi devenir une bible des sujets les plus rébarbatifs), et plus particulièrement du versement libératoire de l’impôt sur le revenu. Quand je me suis lancé dans ma première création d’entreprise, j’ai découvert toutes les subtilités (et le mot est faible !) de l’impôt en France, et croyez-en mon expérience, mieux vaut être bien armé pour éviter certaines erreurs non négligeables. Le cas de l’auto-entreprise est encore plus particulier puisque c’est un statut facile d’accès, dans lequel beaucoup d’entrepreneurs se lancent un beau matin sans vraiment réfléchir aux conséquences (ni même à leur stratégie marketing d’ailleurs, mais c’est un autre sujet). Or, d’entrée de jeu, la création d’une activité en AE exige de faire un choix entre deux régimes d’imposition : le régime classique et le versement libératoire de l’impôt sur le revenu. Mais en quoi consiste donc cette étrange option ? Je vais essayer de vous faire profiter de mon expérience pour éclairer votre lanterne. Le principe du versement libératoire de l’impôt sur le revenu : fonctionnement et avantages Le versement libératoire de l’impôt sur le revenu s’applique uniquement dans le cadre d’une micro-entreprise (ou du régime de l’auto-entrepreneur). Son intérêt ? Vous vous libérez de l’impôt chaque mois (ou chaque trimestre) dès que votre chiffre d’affaires est encaissé. Comment ça fonctionne concrètement ? Dès que vous réalisez un chiffre d’affaires, peu importe le montant, vous reversez vos cotisations sociales à l’URSSAF (retraite, maladie, etc.), mais aussi un pourcentage additionnel qui correspond à l’impôt sur le revenu. Attention, le taux de ce prélèvement varie selon la nature de votre activité : 1 % pour les activités de vente de marchandises, de denrées à consommer sur place ou de tourisme (par exemple un gîte) ; 1,7 % pour